Jamais jamais de retour
car jamais jamais parti
Appel Appelle au Secours
un Vieux Rappeur en autarcie
Si je rap-rappelle à l’ordre
Par définition le MC
De retour dans la matrice trop de tensions dans l’inertie
Mais il est fou ce monde - mais on vient d’ou
On recule à chaque seconde
Ne jamais regarder derrière- - c’est en se penchant qu’on tombe
ON peut plus rien dire
disent ils en écrivant les pires saloperies
Ces enfoirés derrière leur clavier
distillent leur supercherie
Appelle à l’aide
depuis le berceau
J’ai joué trop perso
A peine perçu les premiers sons
moi je percute mon premier morceau
A pieds joints j’ouvre le bal
Le temps qu’un doute s’installe
j’ai rappé 1000x 30. en festival
j’ai gagné 500 balles
Reprends la route -
Micro de pelerin -
Musique de terrien - de la jungle jurassienne au métro aérien
Envoie des SOS - dans chaque mot - c’est ma prière païenne
Qui ne m’aime pas me suive
les autres attendront que je revienne
Je suis jamais loin
j’Envoie des SOS / SOS
Dans chaque morceau tu lis l’urgence
c’est des SOS
/ Sauvez nos âmes disent nos SOS - SOS
J’écris que des SOS
je rappe que des SOS
Sim’S
Double S
Les initiales au son de la honte
mon égo redescend par ricochet A peine je monte
Jai peur de per-perdre
Père et mère
en per-permission
j’effleure le mal
j’ai ter-terminé
en missionaire
je perturbe l’ordre établi
je perdure
20 ans de délit
qui m’arrêtera ?
sûrement pas les commentaires de tes amis
des élites boycottées par les zénith
sûrement sont ils trop doués
que reste-t-t’il pour amadouer le public
J’écris en l’an Johnny + 1
n’y vois rien d’ironique
Juste un regard mélancolique
sur ce qu’on devient
Qui a dévié la putain de trajectoire
Pour qu’on se perde autant
Autant que faire se peut
J’offre mes vers au plus offrant
l’état d’urgence vient faire l’état des lieux
c’est la panique
A qui ça profite ?
A qui la faute
A qui la prochaine chronique ?
Combien d’apôtres
et combien d’apocryphes
autant de raisons de se perdre.
Que de de se trouver -
Une seule route pour combien de périphériques
appel à l’aide en message codé
Passe mon temps à jouer
A rien risquer ou oublie de vivre.
A trop écrire ou oublie de lire
on oublie le vide.
on serre les poings devant le grand saut.
on essaie de suivre.
on exorcise à chaque lettre posée
On s’use à chercher des excuses on se déséquilibre
tout part d’un local sombre avec une fenêtre 6 mètres plus bas.
Rue des tilleuls - on écrit la légende qui ne nous survivra
certainement pas.
(_) Dans le fond était-ce ce que nous espérions ?
Devenir les clichés que nous décrivions .
bien-sûr que non.
L’histoire s’écrit à l’encre des conquêtes et des victoires.
Pas dans un litre de rhum à s’imaginer contre pouvoir.
Et si tout ce en quoi on croit se retourne contre nous
Pas de regrets.
C’est décidé je n’oublie rien mais pardonne tout.
je n’oublie rien Je pardonne tout.
Reprends la main face au torrent J’entends les cris.
Et le néant me fait du pied. Cherche un écho
J’ai rien écrit j’ai pas les mots.
J’ai perdu le fond . fait des erreurs.
cherchez l’intrus cherchez la peur
derrière chaque écran la chaleur
y a les vestiges de nos erreurs
pas de masque
y a pas de logique à chaque menace
regarde bien Ce que nous sommes Ce qui nous fait face
D’abord des humains puis des hommes et puis des farces
des mascarades moi le premier Tué Narcisse fait de la place
Tout ce que les vipères ont sifflées
font rétrécir les grands espaces
Pour ma part j’ai tout réglé / transforme
J’offre mon désert aux rapaces
alors on vise toujours moins haut à force de n’être allé au bout.
Derrière nos rêves J’aimerais que tu crèves
Je ne l’oublie pas mais je pardonne tout
A la santé de mes frères et soeurs
A nos échecs et à nos erreurs
Aux volontés qui plient
Aux espoirs déchus
A ceux qui naissent
pas encore déçus
Ceux qui résistent depuis le début.
J’écris pour toi moi.
Si tu m’écoutes.
J’écris pour toi.
Pense à ce qui restera quand tu arriveras au bout.
N’oublie rien. Pardonne tout
La mer est calme / à l’azur le quotidien s’éteint.
Comme un écran en veille la routine sera pas là demain
Autour du monde c’est pas la fête je te le cacherai pas.
Je mettrai aucun drapeau en berne , c’est pas la peine, j’ai pas la tête
j’ai pas lu tous les tous les commentaires, je m’assoupis, pour rester en terre
élémentaire, j’espace mes interventions pour garder mes idées au clair.
Au fait j’ai pas de bouteille au frais
mais je prendrai la tournée, à ceux de la princesse, aux amis qu’on enterre.
au recul des enfers
Vivre c’était le risque à prendre.
Sans courber l’échine -
on a plus l’âge de se cacher
qu’on à la trouille de ne pas comprendre.
Regarde au fond de chaque verre -
Dans chaque alcool de chaque bar on a mis nos peines
Mais on ne récoltera jamais ce que la terreur sème.
Du bout du monde envoie la missive. on tient debout comme épidaure
envoie les signaux à tous ceux qui t’obscurcissent.
LA meilleure façon de les faire taire, c’est qu’on se réunisse
Qu’on continue à rire et que l’on réussisse
REFRAIN
Et si c’était pour toi !
Et si c’était pour elle
Et si c’était pour nous
le moment d’aller au bout.
Les yeux fermés - les mains en l’air
les poings levés - on est une armée mon frère
Ils veulent la guerre. Prépare la paix.
A être honnête on a jamais eu aussi peur.
Vu qu’ils canardent nos salles de concerts.
On les emmerde. On est debout plus
fiers que jamais
Les deux pieds sur la mer je jure de rester terre à terre.
On serait fous (:) d’oublier ce qui nous a fait (JAMAIS)
la vie est belle depuis qu’on imagine le prix à payer pour la garder.
Pou